8.1.08

Les mérites de l'antilibéralisme sarkozyste

Après la conférence de presse du chef des fonctionnaires, les mérites de l'antilibéralisme sarkozyste se confirment.

Le bateleur en chef montre aux Français la réalité de la politique, et on peut espérer que ça ouvrira les yeux aux plus aveugles. Car qu'est-ce qu'un politicien, si ce n'est quelqu'un qui n'est bon à rien dans la société civile et qui a dû se résoudre à vivre d'argent volé ?

Quand on ajoute à ça le mauvais goût, la décontraction dans les fastes, la vacuité du discours écrit par d'autres, l'immobilisme gesticulatoire, la connivence avec les journalistes aux ordres et bien sûr la perspective de nouvelles réglementations et de nouvelles taxes, on obtient un spoliateur institutionnel plus vrai que sa caricature.

2 commentaires:

sylvie a dit...

Bravo Laure, une très belle analyse du personnage et des projets qu'il a pour nous. Nous avons vraiment l'impression que nous n'avons rien à attendre de tout celà, si ce n'est encore plus d'état - état omnipotent et obèse qui espérons le finira par en être malade.

Lawyer a dit...

Oui Laure, très bonne analyse du phénomène sarkozy, que tout le monde dit libéral ! Une honte !!

Sarko Ier, souverain incarné d'une France sclerosée qui ne veut pas voir le changement et préfère se réfugier dans des valeurs ""sures"" - le projet de civilisation, ce qui signifie en gros pas d'efforts, pas de compétitivité, pas de rentabilité, pas de "lutte" pour mériter et améliorer son destin; tout accepter, tout gober, puisqu'on est les meilleurs, c'est culturel je vous dis !

Ah, ce si beau système que le monde entier nous envie...
Pourquoi personne ne l'imite donc ?

Réponse : peut-être parce que nous sommes de gros cons obsédés par l'Etat, notre nounou ?

Philippe Jaunet
http://phijau.over-blog.fr